Entrepreneuriat & Mindset

Dans l’entrepreneuriat, on sous-estime à quel point les croyances limitantes freinent le passage à l’action.
Elles te font douter, repousser, te comparer… et ton projet piétine alors que tu as tout pour avancer.

Si le temps est ton frein n°1, commence par mon article sur comment entreprendre avec des enfants pour trouver un rythme réaliste.

Ici, on met des mots sur les croyances limitantes en entrepreneuriat les plus fréquentes et, surtout, on te montre comment les dépasser avec des gestes simples, sans injonctions ni perfectionnisme.

Tu repars avec un regard plus juste sur toi, et un premier pas concret à faire dès aujourd’hui.

Les croyances limitantes en entrepreneuriat : ce que l'on se dit le plus souvent

1. « Je ne suis pas assez compétente pour entreprendre »

Cette phrase arrive souvent quand on confond compétence et perfection.
Tu n’as pas besoin de tout savoir pour aider quelqu’un : il suffit d’avoir deux ou trois pas d’avance sur la personne que tu veux servir.
La compétence se renforce en marchant, pas en attendant le “moment parfait”.

Ton petit pas :

liste trois résultats que tu sais déjà obtenir (pour toi ou pour d’autres) et formule une petite offre autour d’un seul de ces résultats.

2. “Je n’ai pas le temps avec ma vie de famille”​

Le temps ne se trouve pas, il se fabrique par petits blocs.
Deux créneaux de 25 minutes par semaine suffisent pour créer un contenu, envoyer un mail, ou contacter un prospect.

Ton petit pas :

pose dans ton agenda deux bulles de 25 min cette semaine et protège-les comme un rendez-vous.

3. “Je ne suis pas faite pour vendre”​

Vendre, ce n’est pas manipuler : c’est proposer une aide claire à quelqu’un qui en a besoin.
Si tu te reconnais dans cette croyance, commence par raconter une histoire client (avant → après) et montre le chemin.
L’attention se gagne par la clarté, pas par la pression.

Pour des conversations naturelles qui mènent aux DM, clarifie ta stratégie Instagram.

Ton petit pas :

écris un message “avant/après” de 5 lignes et ajoute un appel à l’action doux : “Si tu veux le même résultat, réponds à cet email / écris-moi ‘GO’ en DM.”

4. “Je dois tout faire parfaitement”

Le perfectionnisme est souvent un retard déguisé.
Un contenu publié imparfait touche toujours plus de monde qu’un brouillon sublime oublié dans un dossier.
Adopte la règle “publié > parfait”.

Ton petit pas : 

publie une version B- de ton prochain post, puis améliore-la la semaine suivante.

5. “Il est trop tard pour moi”

Chaque saison de vie apporte une légitimité différente : maturité, réseau, recul, crédibilité.
Ce n’est pas “trop tard”, c’est le bon moment pour ta version de l’entrepreneuriat — celle qui s’appuie sur ton vécu.

Ton petit pas :

écris une courte bio “aujourd’hui je peux t’aider parce que…”, ancrée dans ton expérience réelle.

6. “Je n’ai pas d’argent pour démarrer”​

On peut lancer proprement avec des outils gratuits et du temps compté.
Jette un œil à : Les meilleurs outils gratuits pour ton business.
L’objectif n’est pas d’avoir tous les outils, mais un outil par besoin.
Pourtant, le business en ligne, notamment l’affiliation, permet de commencer avec un budget minime.

Ton petit pas : 

choisis un seul outil d’orga + un outil de création (ex. Notion + Canva) et avance.

7. “Je n’ai pas assez confiance en moi”

La confiance n’arrive pas avant l’action ; elle résulte de l’action répétée.
Chaque petite promesse tenue devient une preuve qui fait taire le doute.

Ton petit pas : 

choisis une mini-tâche livrable en 20 minutes (ex. une page “À propos” brouillon) et termine-la aujourd’hui.

8. “Je dois avoir tout prévu avant de me lancer”

Prévoir est utile… jusqu’au moment où ça remplace l’action.
Tu n’as besoin que du prochain petit pas lisible : une page, une offre, un message.
Et si tu veux un canal stable qui ne dépend pas d’un algorithme, vois l’email, ton meilleur allié.

Ton petit pas :

écris le premier email de ta séquence d’accueil et programme-le pour demain.

9. “Je ne suis pas assez légitime”

La légitimité ne tombe pas d’un diplôme : elle vient de résultats observables et de témoignages.
Commence par résoudre un petit problème précis pour une personne réelle.

Ton petit pas :

offre une mini-session à une personne-test contre un retour écrit que tu pourras citer (avec son accord).

10. “Si j’échoue, c’est la fin”​

Un “non” n’est pas un verdict : c’est une donnée.
Tu ajustes l’offre, le message, le format — et tu retentes.
L’entrepreneuriat est un jeu d’itérations.

Ton petit pas :

note noir sur blanc ce que tu vas tester différemment sur ta prochaine action (public, promesse, canal).

FAQ — Croyances limitantes en entrepreneuriat

C’est quoi, exactement, une croyance limitante en entrepreneuriat ?

C’est une pensée automatique qui te freine (ex. “je ne suis pas légitime”). Ce n’est pas un fait, mais une interprétation, souvent alimentée par nos biais cognitifs.
Bonne nouvelle : on peut les repérer, les nommer et les déconstruire pas à pas.

Comment savoir si j’en ai (et laquelle traiter en premier) ?

Observe les situations où tu bloques (publier, vendre, fixer un prix). La croyance la plus coûteuse est celle qui te fait reporter toujours la même action : commence par elle.

Par où commencer concrètement pour la dépasser ?

Nommer → reformuler → micro-action sous 24 h. Si le temps est ton frein, revois ton organisation avec le guide “entreprendre avec des enfants” ci-dessus.

Ces croyances limitantes entrepreneuriat ne sont pas des murs, mais des voiles : on les voit mieux, on les ajuste, et la route se rouvre.
Commence par une seule croyance, reformule-la en test bienveillant, fais une micro-action aujourd’hui.
Pour continuer à travailler ton état d’esprit et tes routines, explore mes ressources mindset .

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